L’escrime

 

L’escrime, c’est quoi?

L’escrime, c’est d’abord l’art de combattre avec une arme blanche, comme une épée ou un sabre. Elle tire donc son origine d’une pratique militaire, qui s’est toutefois toujours doublée d’une pratique sportive (pour l’entraînement ou les tournois par exemple).

La discipline s’est codifiée dès la Renaissance, vers le XVe siècle. Et l’escrime sportive moderne, telle qu’elle se pratique aujourd’hui, est apparue au XIXe siècle. Elle se décline en 3 armes : le fleuret, l’épée et le sabre.

À l’escrime, le but est de toucher son adversaire avec son arme un certain nombre de fois (généralement 5 ou 15). Les assauts sont encadrés par une convention de combat, et dirigés par un ou plusieurs arbitres.

Sport à la fois exigeant et convivial, l’escrime demande une grande maîtrise technique et tactique, alliée à des qualités athlétiques de vitesse, de force, d’endurance et de souplesse. Elle permet de développer l’adresse, la maîtrise de soi et le respect de l’autre.

 

Comment ça marche?

Les assauts se déroulent sur une piste où les escrimeurs se font face. Au signal « Allez ! » de l’arbitre, le combat commence. Il est interrompu à chaque touche ou faute de combat (une sortie de piste, par exemple), puis relancé jusqu’à ce qu’un escrimeur atteigne 15 touches.

En fonction des armes, les règles changent :

 

    • À l’épée, on touche uniquement avec la pointe de l’arme. Tout le corps est surface valable, des pieds à la tête. Chaque touche donne droit à un point, y compris lorsque les deux escrimeurs se touchent en même temps (on parle alors de « coup double »).

 

 

    • Au fleuret, on touche également avec la pointe. Le tronc est surface valable (dos y compris). Chaque touche en surface valable donne droit à un point, mais lorsque les deux escrimeurs se touchent en même temps, la priorité est donnée à l’attaquant, qui obtient le point.

 

 

  • Au sabre, on touche avec la pointe ou le tranchant. La surface valable est tout ce qui se trouve au-dessus de la ceinture (sauf les mains), et la convention est la même qu’au fleuret : un point pour une touche en surface valable, priorité à l’attaquant lorsque les deux escrimeurs touchent en même temps.

 

Enfin, quelle que soit l’arme, des appareils électriques assistent le travail de l’arbitre : une lumière (rouge ou verte) s’allume à chaque touche portée.

 

Et la sécurité?

Depuis le début des années 1990, le matériel d’escrime a considérablement évolué. Léger et résistant, l’équipement utilisé de nos jours répond à des exigences techniques très strictes :

  • Les masques sont en grillage indéformable,
  • La tenue (veste, pantalon, sous-veste et gant), qui couvre tout le corps, est en tissu indéchirable et amortit les coups,
  • les armes sont toujours mouchetées, et sont fabriquées dans un acier (presque) incassable.

Quelques consignes simples de sécurité sont en plus observées pour éviter les accidents (pour le port du masque et de l’arme notamment). Elles sont enseignées dès la première séance, quel que soit l’âge de l’escrimeur, dans toutes les salles d’armes du monde.